PROTECTION DE LA VALLEE DE BELLENRAYE
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Protection de la vallée de Bellenraye
L’estuaire de l’Arguenon s’étend de la pointe du Château Parlant (située à environ 500 m en aval du Château du Guildo) jusqu’au barrage (clapet) antimarée sur la commune de Plancoët. Avant la construction de ce dernier et des seuils des moulins, la marée se faisait probablement ressentir jusqu’à l’amont du bourg. L’estuaire de l’Arguenon forme avec l’affluent estuarien du Guébriand un vaste ensemble naturel.
La richesse écologique remarquable de ce joyau de la côte d’Emeraude fait partie de la zone Natura 2000 de la baie de Lancieux et de l’Arguenon. Le projet de Parc Naturel Régional Rance Côte d’Emeraude l’a identifié comme un écosystème exceptionnel. De nombreux habitats y sont protégés : marais salés, vasières littorales, replats boueux… Peu considérés, ces habitats sont pourtant essentiels : les marais salés produisent plus qu’un champ de maïs ou qu’une forêt tropicale. Les feuilles finissent par être consommées par de très abondants petits crustacés, proies d’oiseaux limicoles et de poissons. Les étendues de vases découvrant à marée basse semblent des déserts. Pourtant la vie prolifère, invisible : des milliards d’algues microscopiques tapissent la surface et produisent une incroyable quantité de matière végétale broutée par les mulets. Ces micro-algues sont exportées le long de l’estuaire jusqu’en baie de l’Arguenon. Elles servent alors de nourriture à des vers marins (proie de poissons) ainsi qu’aux coquillages sauvages (coques, palourdes) ou cultivés (moules et huitres). Des études ont montré que la conchyliculture et la pêche dépendaient étroitement de ces marais estuariens. Si la qualité de l’eau est bonne il faut rester vigilant face aux rejets de nitrates et pesticides.
Une nourricerie extraordinaire
De très nombreux poissons colonisent l’estuaire durant toute la belle saison. Mais ne cherchez pas à faire des pêches miraculeuses car il s’agit de petits juvéniles de quelques mois. En revanche, si vous consommez un bar sauvage ou une sole, dites-vous qu’ils sont passés par un estuaire…
Des poissons migrateurs
L’estuaire est le lieu de passage ou de vie pour les anguilles, les mulets, les lamproies et les flets (souvent confondus avec la plie). Aloses, saumons et truites de mer y sont parfois observés. À ce titre, l’estuaire est protégé par la loi sur l’eau.
Des oiseaux aquatiques…
De nombreuses espèces d’oiseaux marins ou aquatiques fréquentent l’estuaire pour s’y nourrir et/ou s’y reproduire. Aigrettes, hérons, cormorans et chevaliers viennent essentiellement pour s’y nourrir, tandis que le tadorne de Belon et les colverts y nichent.
Une colonie de phoques
Trois phoques veaux marins sont présents tout au long de l’année dans l’estuaire. L’an dernier une naissance a été observée, mais la mère dérangée l’abandonna sur une grève. Si on les observe le plus souvent au port du Guildo, ils remontent fréquemment en amont jusqu’à la Duchais et dans le Guébriand. À marée basse ils se reposent sur les bancs de sable et à marée haute, festin de mulets assuré.
Des milieux fragiles protégés et à protéger
Ainsi la vie luxuriante de l’estuaire contribue à enrichir l’ensemble de la baie de l’Arguenon. Longtemps considérés comme des espaces inutiles, dans toute l’Europe et ailleurs dans le monde, les estuaires ont été endigués pour en faire des polders agricoles, comblés pour créer des zones d’activité.
Sur les 155 ha de l’estuaire historique (avant d’être aménagé), seuls 98 restent naturels et 57 sont des polders. Les zones d’activité, ainsi que certains quartiers urbains, couvrent plus de 38 ha. Ces milieux estuariens étaient autrefois soumis aux marées et formaient des habitats estuariens. Bien que protégés par des digues, les événements récents nous rappellent qu’il s’agit de zones humides et inondables. L’aval de l’estuaire, entre le Montafilan et le château du Guildo, quant à lui est resté sauvage avec seulement 19 ha poldérisés dont 2 ha environ dans la friche industrielle de la zone point P.
Très peu accessible à pieds, l’estuaire peut être parcouru en canoë kayak ou en bateau à fond plat.
Mais dans tous les cas, un maître mot : respectez cet écrin de nature, déplacez-vous lentement, sans bruit, n’essayez pas de vous approcher des animaux…
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