2019 : LES PRODUITS CHIMIQUES AU JARDIN, C'EST FINI !
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À compter du 1er janvier 2019, pour jardiner ou désherber, il est interdit d’acheter, d’utiliser ou de stocker des pesticides chimiques. Issue de la loi Labbé, cette nouvelle mesure vise à protéger votre santé et l’environnement.
La réglementation :
Particuliers, jardiniers amateurs… la réglementation évolue
Depuis le 1er janvier 2019, la réglementation contre l’utilisation les pesticides chimiques pour les jardiniers amateurs évolue. Vous ne pouvez plus les acheter, les utiliser et les stocker pour jardiner ou désherber.
Cette interdiction concerne aussi les collectivités qui n’ont plus le droit, depuis janvier 2017, d’utiliser ces pesticides sur les espaces verts, les forêts, les voiries ou les promenades accessibles ou ouverts au public.
Pesticides et environnement :
Les pesticides incluent les insecticides, les herbicides ou désherbants, les anti-nuisibles et les fongicides.
Leur toxicité pour l’homme peut être grave en cas d’absorption accidentelle, d’inhalation forte ou de contact avec la peau. Mais aussi en cas d’ingestion régulière de résidus de pesticides dans l’alimentation ou l’eau de boisson.
Outre les empoisonnements, les pesticides sont capables d’endommager le système immunitaire ou de perturber les régulations hormonales. Ils sont également soupçonnés d’accroître le taux de certains cancers (sein, prostate) et de réduire la fécondité masculine.
Ces produits peuvent aussi être dangereux pour l’environnement :
• en polluant les eaux : les jardiniers amateurs seraient responsables pour 1/4 de la pollution des eaux de surfaces et des nappes souterraines. Plus de 90 % de nos cours d’eau sont contaminés par les pesticides.
• en polluant l’air : les 3/4 du volume des produits appliqués seraient perdus lors de pratiques inopportunes comme en cas de pulvérisation par temps venteux par exemple.
• en perturbant les milieux naturels : les espèces aquatiques sont directement menacées par les surdosages et l’application à proximité de points d’eau, sur des sols imperméables ou en pente, qui entraînent les pluies souillées vers les ruisseaux et les rivières.
(Source : guide pratique de l’Ademe Moins de produits toxiques)
Comment se passer des produits chimiques ? :
Et si nous faisions évoluer notre de point de vue sur ce que l’on considère comme des mauvaises herbes ?
Accueillir mousses, pissenlits, pâquerettes et autres ''mauvaises herbes'', contempler les espèces floricoles qui se posent sur nos plantes et pollinisent, redonner au ''jardin plaisir'' ce supplément de vie, c'est simple et naturel. Des solutions alternatives peuvent remplacer ces produits toxiques qui sont interdits aujourd’hui et nous permettent de jardiner avec bon sens :
Aujourd'hui l'urbanisation a rapproché de plus en plus les terres agricoles des zones habitées. Les nouveaux jardiniers semblent vouloir se protéger ainsi que leurs enfants et devront respecter par la force des choses les nouvelles règles en vigueur dans quelques mois. Si la législation sur la détention et l'utilisation de pesticides par les particuliers semble bien précise, celle concernant les professionnels de l'agriculture, en particulier sur les épandages près des zones habitées, avec les risques que cela comporte, ne semble pas encore arrêtée (distances minimales, conditions climatiques, vitesse du vent non supérieure à 20 km/h …). Les efforts effectués par les particuliers se trouvent parfois inefficaces à cause du manque de respect, de civilité et de bons sens de certains professionnels qui ne respectent pas la proximité des riverains et mettent en danger leur famille, leurs animaux et leurs cultures à cause de la toxicité des pesticides
Que faire de vos bidons de pesticides ?
Bouteilles, bidons, flacons, sprays… rapportez vos pesticides en déchetterie ou dans des points de collecte temporaire, si possible dans leur emballage d’origine.
Ces produits pourront être récupérés pour retraitement par les filières de recyclage spécialisées.
Ne jetez jamais ces produits à la poubelle ou dans les canalisations !
L'eau : une ressource qui va devenir précieuse
Selon le conseil d'Etat, l'agriculture provoque 70 % de la pollution de l'eau par les pesticides… une eau que l'on boit, que l'on jette, qui sert à cuisiner, à laver les voitures, à faire le ménage et la toilette. On consomme en moyenne chacun 150 litres d'eau par jour. Autant dire qu'il s'agit d'une ressource plus que vitale, mais il faut encore pour cela la rendre potable et éviter de la polluer.
Autrefois presque gratuite, elle constitue aujourd'hui un véritable poste de dépense dans le budget des consommateurs. L'eau a un coût car il faut la prélever, la traiter, la distribuer, la stocker, l'évacuer et l'assainir. Or le consommateur paie via les redevances pollution et prélèvement qu'il verse aux agences de l'eau. Il est pourtant possible d'économiser jusqu'à 30 % de sa consommation quotidienne si l'on respecte trois règles simples :
La consommation d'eau est devenue un véritable enjeu de société et chacun d'entre nous peut contribuer à préserver cette ressource naturelle en surveillant son utilisation et en diminuant son exploitation.
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