LE PATRIMOINE BÂTI DE LA COMMUNE DE SAINT-LORMEL
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L'église du Vieux Bourg et l'if millénaire
Elle a été l'église paroissiale avant le transfert du bourg. Elle est dédiée à Saint Lunaire et dans la nef on peut voir la margelle d'un puits dont l'eau, avec la bénédiction du Saint, guérirait les maux d'yeux.
Le portail ouest de style roman date du XIIème.
La porte de la façade sud, décorée d'une chimère et d'un lion, est de style flamboyant du XVe. Cette façade a été remaniée en 1753.
En 1884 existait encore une chapelle latérale nord appelée Chapelle de l'Argentaye.
En très mauvais état, elle a été démolie à cette date.
En 1885, la cloche de l'église a été refondue en l'honneur de Saint Lunaire.
Au cours de travaux de rénovation, entre 1984 et 1986, le puits a été curé, restauré et sa margelle réinstallée. Plusieurs pierres tombales ont été soulevées, déplacées et regroupées dans le choeur de façon à préserver leurs sculptures. Une pierre gravée d'un écusson a également été retrouvée et sauvegardée en l'intégrant dans le mur près de la chaire. L'écusson serait sans doute la marque d'un chevalier de l'ordre du Temple.
L'autel est encadré de statues : à gauche La Vierge et l'Enfant en bois polychrome du XVIème et Ste Anne en bois polychrome XVIIIe. A droite une statue de Saint Lunaire en bois polychrome du XVIIIe et une de Saint Vincent Ferrier (prêtre dominicain espagnol, prêcheur et évangélisateur de l'Europe (XIVe). Près de la porte latérale est implantée une cuve baptismale en granit classée XVIème dont les flans sont ornés de 4 têtes humaines.
A l'extérieur dans l'enclos, près des ifs (plus de 7m de circonférence pour le plus grand, classé comme arbre remarquable au niveau départemental) , un calvaire XVIème, et des fragments de colonnes d'origine gallo-romaine, preuves de l'existence probable d'un édifice religieux bien antérieur au XIIème siècle.
L'église du bourg
Elle a été construite entre 1864 (bénédiction des fondations le 10 Juillet 1864) et 1866 sur un terrain, " Le Berlu ", donné par la famille Rioust de l'Argentaye. Sa construction répond à un doublement de la population suite au rattachement d'une partie de Pluduno à Saint Lormel. Elle est de style néo-gothique. Ses 3 cloches, Jeanne-Marie-Charlotte, Caroline et Colette-Désirée pèsent 602,426 et 306Kg.
La Chapelle St-Pierre
(la propriété n'est pas ouverte au public et ne se visite pas)
Elle comporte plusieurs éléments du XIVè siècle dont deux statues de granit (inscrites à l'inventaire) situées de chaque côté de l'autel. L'une représente St Pierre et l'autre la Vierge et l'Enfant.
A St Lormel on connaît fort bien la légende qui se rattache à cette statue de St Pierre. En 1864, lorsque le hameau de Saint Pierre, appartenant alors à la commune de Pluduno, fut rattaché à la commune de Saint Lormel, les habitants de Pluduno décidèrent d'emporter la statue chez eux. Ils hissèrent le lourd " bloc " de granit sur une charrette, mais les chevaux refusèrent d'aller au-delà du village de la Saudrais à la limite des deux communes ! Les gens s'inclinèrent devant cette volonté du Saint et ramenèrent la statue dans la chapelle.
Près de la chapelle, un calvaire dont les sculptures représentent le Christ et la Vierge.
Le château de La Ville Robert
(la propriété n'est pas ouverte au public et ne se visite pas)
L'actuel château succède à de très anciens édifices puisque dans le dictionnaire d'Ogée (Ingénieur-Géographe de la Province de Bretagne) il est écrit :
" La Villerobert appartenait en 1260 à Jean de la Villerobert ; en 1440 à Alain de Saint Méloir sieur de la Villerobert. Jean, son fils épousa en 1515 Anne Goyon de Matignon ".
Vers 1800, la propriété a été achetée par le Colonel de Pontbriand qui avait combattu dans la chouannerie dans la région de Fougères. Le Colonel s'est retiré à la Ville Robert pour élever sa nombreuse famille et soigner les blessés de la Révolution. Edmond de Pontbriand, petit-fils du Colonel, n'ayant pas de descendant laissa la Villerobert au fils de sa soeur : Bertrand Houdet qui transmit la propriété à sa fille Marguerite Houdet, épouse d'Antoine Le Mire. Leurs descendants continuent à l'entretenir.
Au XVIIIème siècle la façade actuelle a été accolée au vieux bâtiment, un peu dans le style des malouinières.
La chapelle fin XVIIème est dédiée à Saint Roch.
Le parc a été dessiné entre 1830 et 1850 par André Leroy (architecte des jardins (Saumur ?)). L'original du projet a été vendu le 9 Novembre 2002 à Saumur. Il provenait d'un fonds de 310 plans sur lequel l'État a mis son droit de préemption.
Le château de l'Argentaye
(la propriété n'est pas ouverte au public et ne se visite pas)
Le château actuel a été construit entre 1835 et 1840. Son commanditaire était Mr Frédéric Rioust de l'argentaye, l'architecte Mr Hamon de Paramé.
Il succède à plusieurs manoirs anciens. C'est un édifice de style néo-classique. La chapelle, construite entre 1854 et 1856, et certains décors intérieurs du château sont de style néo-gothique.
Le parc a été conçu pour donner à l'ensemble une situation dominante sur l'Arguenon.
Le droit féodal des seigneurs de l'Argentaye : à la fin du XVIème siècle " toute barque qui passait devait carguer ses voiles (les replier), tirer le canon et crier trois fois " Dieu garde Mr et Mme de l'Argentaye " puis offrir sa marchandise. La formule a évolué dans le temps et nombre de bateliers, trouvant le passage barré par des chaînes scellées à des bornes encore apparentes aujourd'hui, devaient crier haut et fort : " honneur et joie à Mr de l'Argentaye ! "
La borne milliaire : elle se trouve dans le parc, à l'entrée, près du portail. Haute de 1m80 et d'environ 49cm de Ø elle repose sur une base carrée de 53cm de côté. Elle a été trouvée en 1852 et proviendrait, soit du cimetière de l'église du Vieux Bourg soit de la lande dite de La Milliaire près de Plancoët. C'est un vestige de l'ancienne voie romaine.
Le Manoir de la Villemeneuc
(la propriété n'est pas ouverte au public et ne se visite pas)
Le Manoir de la Villemeneuc est déjà nommé au 15e siècle. Richard de Lequesn né en 1427 en était le propriétaire.
Ce manoir fut un des lieux de séjour de John Lynch, prêtre irlandais exilé et écrivain.
Ce dernier fut inhumé à St-Lormel en 1677.
A l'entrée de la propriété un portail datant du XVIème siècle surplombe d'anciennes douves. De chaque côté de la grande porte on trouve deux portes pour piétons surmontées de niches. La grille datant de 1880 est l'oeuvre du ferronnier Miller.
A l'est de la propriété, se trouve un magnifique colombier octogonal du XVIIème siècle.
Aujourd'hui la restauration du domaine est poursuivie par son propriétaire.
Les moulins
Quatre moulins ont été recensés sur notre commune, trois à vent et un à marée.
Aujourd'hui deux d'entre eux sont encore visibles :
- le moulin à vent de Dieudy, qui a malheureusement perdu ses ailes
- le moulin à marée de Bellenray
Les deux autres se situaient près de La Ferté au nord de la petite maison de la " Butte à Marguitte ", et au Guennebosq. Ce dernier existait encore en 1854.
A Bellenray on " moulait " à marée descendante en lâchant l'eau retenue lors de la marée montante. Le moulin a cessé son activité vers 1928.
Dieudy et Bellenray sont aujourd'hui des propriétés privées, mais nous rappellent chacun à leur façon le métier de meunier.
L'école de Saint-Lormel
D'après certaines archives départementales, c'est en 1865 que l'on trouve trace de l'école de St-Lormel. Elle était située au vieux bourg à la Mettrie dans les dépendances de la grande maison près du calvaire (où il y avait une chapelle aussi). Cette école était tenue par une soeur.
Après bien des débats, une école sera construite en 1911 (là où elle est aujourd'hui).
En attendant cette construction, la maison de René Bourget à St Pierre servit de classe.
Il n'y avait pas de cantine à cette époque. Les soeurs recevaient les enfants avec leur musette dans la maison qui a été transformée aujourd'hui en logements sociaux dans le bourg.
Entre 65 et 70 des travaux d'agrandissement ont eu lieu et ont permis en 67, de créer sur le site même de l'école, une cantine.
Dernièrement, d'autres travaux ont été réalisés notamment la fermeture du préau de l'école.
La Ferté-Fromentel
Dans le Haut Moyen-Âge, Ferté signifiait fermeté, forteresse. L'appellation Ferté atteste de la présence à cette époque d'une forteresse ; quelques murs au S-E de la longère de Fromentel sont sans doute les derniers vestiges de ces fortifications.
Dans ce village on trouve également un four à pain et une chapelle, dediée à St Michel. Cette chapelle désaffectée dont la fenêtre est du XIVème, a été desservie jusqu'à la révolution. Elle a peut être succédé à un édifice plus ancien : l'Eglise Ste-Marie-de-Bellenray, mentionnée dans l'exposition des biens de l'Abbaye bénédictine de St Jacut, en l'an 1163.
Les lavoirs ou doués
Ils nous évoquent un métier aujourd'hui perdu, celui des lavandières et de leurs buées.
Sauf erreur 21 lavoirs avaient été recensés sur la commune.
Lié à l'eau, le lavoir était établi tantôt au fil d'un petit ruisseau comme celui des Prés Jamet dans La Vallée d'Enfer, tantôt près d'une fontaine ou d'une source, tantôt au bord d'un petit étang comme celui de la Ville Robert. A Saint Pierre ce n'était qu'un trou d'eau.
Il existait des lavoirs communaux cimentés :
Aujourd'hui, à l'occasion de la fête " Saint Lormel à l'ancienne " des bénévoles ont fait renaître le lavoir Les Bondes et celui de l'Hôtel Malard a été restauré par son propriétaire.
Les puits
Outre le puits de l'église du Vieux Bourg contenant de l'eau " miraculeuse " et dans lequel on jetait des offrandes (piécettes remontées et conservées à l'intérieur d'une armoire-vitrine dans le hall de la mairie), il existe encore une vingtaine de puits : la Ville Brien, le Perron, le Petit Bouillon, Saint Hylaire, la Ville Chouan, le Bouillon, Chantepie, le Clos Colin, Leumel, la Ferté, la Rue, la Ville Hue, les Poissonnais, le Vaugefray, le Guennebosq, les Roseraies, le Pignon Perçé, la Ville Monvoisin à caractère collectif sur le cadastre.
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